Liber Regum, s. l., vers 1470 © Musée Condé
La collection de livres rares du duc d’Aumale est surtout connue pour ses trésors français et italiens, souvent exposés. L’exposition dévoile pour la première fois la place importante qu’y tiennent les livres en provenance des pays de langue allemande. L’art du livre ottonien ou celui de la reliure mosane ne pouvaient laisser indifférent le « prince des bibliophiles» comme le montrent quelques magnifiques exemplaires achetés isolément. L’essentiel des trésors germaniques provient cependant de la collection Frank Hall Standish et concerne la période incunable (celle des livres imprimés avant 1501).
Le prince a acquis d’un bloc, en 1851, la célèbre bibliothèque Standish, soit 3504 volumes d’abord légués à Louis-Philippe puis mis en vente aux enchères dans le cadre de la succession de l’ancien roi. Le duc d’Aumale y découvre toute l’histoire des débuts de l’imprimerie et ne se passionne dès lors plus exclusivement pour les manuscrits. À partir du noyau Standish, il acquiert des pièces remarquables, choisies avec un goût très sûr comme l’atteste le catalogue qu’il rédige. Y sont signalés le degré d’usure des caractères, la qualité de l’exécution typographique, la rareté et l’unicité des ouvrages, la verve et la hardiesse des gravures telles celles du De claris mulieribus de Boccace (Ulm, J. Zainer, 1473).
Comme les grands bibliophiles de son temps, le duc d’Aumale se passionne pour les débuts de la typographie.
Le prince a acquis d’un bloc, en 1851, la célèbre bibliothèque Standish, soit 3504 volumes d’abord légués à Louis-Philippe puis mis en vente aux enchères dans le cadre de la succession de l’ancien roi. Le duc d’Aumale y découvre toute l’histoire des débuts de l’imprimerie et ne se passionne dès lors plus exclusivement pour les manuscrits. À partir du noyau Standish, il acquiert des pièces remarquables, choisies avec un goût très sûr comme l’atteste le catalogue qu’il rédige. Y sont signalés le degré d’usure des caractères, la qualité de l’exécution typographique, la rareté et l’unicité des ouvrages, la verve et la hardiesse des gravures telles celles du De claris mulieribus de Boccace (Ulm, J. Zainer, 1473).
Comme les grands bibliophiles de son temps, le duc d’Aumale se passionne pour les débuts de la typographie.